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JUDE FIELD; L'AVARICE.

 

Beacoup.

Beaucoup trop.

Toujours.

Toujours plus.

Elle était là, juste devant moi, cette liasse de billet. Une centaine de billets de 200 dollars se tenaient à quelques centimètres de mes doigts nues. Jamais je n'ai eu le plaisir d'être aimé de mes parents, de partir en vacances, d'avoir un vélo et des jouets comme les autres garçons de mon âge, et voilà que tout s'était offert à moi. Tout, le monde. La vie rêvée. Bien-sûre je me suis emparée de cette source bonheur. Pêché mortel. J'ai commis l'irréparable, j'ai cedé à la tentation. Me voilà ainsi, voleur de rues, homme sans le moindre avenir, condamné à vouloir toujours plus d'argent. Le femmes, les jeux... Je suis perdu dans un cercle vicieux. Je sais que bientôt les flics viendront à moi. J'ai peur. En réalité je meurs de peur. Pourquoi avoir peur alors qu'on peu profiter ?... Personne ne sait vraiment qui je suis, d'où je viens, ni comment je suis devenu un homme comme ça. Le besoin de me confier me devenai pesant, mais je sais qu'au fond j'ai besoin de chaleur humaine, non, pas de celle de ces foutu riches de mon cul, tous des hypprocrite. 

Je ne peux plus vivre ainsi. C'est trop dur.

 

 

Extrait du journal de Jude F.

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